CBD contre la maladie d'Alzheimer : le CBD peut-il aider à faire face aux symptômes ?

Le CBD est une molécule active qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par une perte progressive des fonctions cognitives. Les symptômes de la maladie d'Alzheimer comprennent une perte de mémoire, une confusion spatiale et temporelle, une agitation puis de l'anxiété voire une dépression. Le CBD peut aider à réduire l'inflammation et à améliorer la fonction cognitive chez les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il joue également un grand rôle dans la réduction de la dépression et de l'anxiété. Nous conseillons d'utiliser une huile CBD puissante comme l'huile contre les douleurs qui agit efficacement sur la maladie : vous pourrez ainsi augmenter les dosages si besoin et profiter des effets puissants du CBD.

Le CBD contre Alzheimer : explications de la maladie et de la molécule

La maladie d’Alzheimer, c’est quoi ? Comment se matérialise-t-elle ?

Cette maladie est définie en 1906 par Aloïs Alzheimer comme une maladie neurodégénérative provoquant un dysfonctionnement de la connexion entre les neurones. Elle se matérialise principalement par une confusion spatiale et temporelle, des difficultés ou pertes de mémoire et des troubles cognitifs. L’étude menée par Aloïs Alzheimer met en évidence deux types de lésions au sein du cerveau d’un malade : les plaques amyloïdes qui prennent racine dans le cortex et se propagent dans l’hippocampe, et les dégénérescences neurofibrillaires qui impactent d’abord l’hippocampe et se propagent dans l’entièreté du cerveau. Les plaques amyloïdes sont créées à partir de plusieurs protéines. Initialement, le dysfonctionnement provient de la protéine APP (responsable de la croissance des neurones et de la mémoire) qui libère d’autres protéines nommées "protéines bêta-amyloïdes". Ces dernières se dégradent naturellement dans l’organisme, mais pas chez les malades d’Alzheimer : elles ne sont pas régulées correctement, s’accumulent et forment des « plaques amyloïdes ». Le second type de lésions s’appelle donc « les dégénérescences neurofibrillaires », elles provoquent en fait la mort des neurones : c’est cette conséquence qui est principalement dramatique pour les personnes touchées par l’Alzheimer. Normalement, le signal nerveux est diffusé par les neurones à travers les microtubules, qui les structurent : ces derniers sont gérés par les protéines TAU. La maladie agit justement sur ces protéines : elles se détachent des microtubules et s’agglomèrent dans les neurones, créant des filaments, in fine la mort des neurones et de fait l’atrophie du cerveau.

Qu’est-ce que le CBD ?

Tout d’abord, il nous faut rappeler que le CBD est un cannabinoïde qui n’est ni psychotrope ni addictif contrairement à son cousin le THC (tétrahydrocannabinol). On le retrouve dans la plante de chanvre (aussi appelée cannabis sativa), il est particulièrement convoité pour ses probables effets anti-inflammatoires, anxiolytiques, antalgique. Le CBD est aujourd'hui utilisé dans différents produits comme les huiles de CBD. Il influence le système endocannabinoïde de son consommateur en agissant particulièrement sur les récepteurs CB2 et CB1 : il modifie donc le message nerveux porté au cerveau. Mais le CBD a aussi est aussi reconnu pour agir sur d’autres facteurs de notre corps, c’est ce que nous allons expliquer ici concernant la maladie d’Alzheimer.

Les effets du CBD contre la maladie d’Alzheimer

Le CBD contre Alzheimer : la lutte contre les lésions du cerveau

Les plaques amyloïdes pourraient être diminuées grâce au CBD et à son action de réduction des protéines beta-amyloïdes, c’est notamment l’objet du rapport du Salk Institute de Californie (voir article). En 2014, une autre étude prometteuse apparaît dans le Journal of Alzheimer’s disease (voir article) pour mettre en lumière l’utilité du CBD dans les premiers stades de développement de la maladie (notamment concernant la reconnaissance sociale). La neurogenèse (ou formation de cellules dans le cerveau) a aussi été montrée comme conséquence de la consommation de CBD (voir article).

Le CBD contre Alzheimer : l’anxiété et la dépression

Avant tout, précisons que le CBD n’est pas une solution curative mais il permettrait d’atténuer les manifestations de la maladie, d’améliorer le quotidien des personnes touchées notamment face à l’angoisse et à l’anxiété, les douleurs ou encore le sommeil. Effectivement, les malades d’Alzheimer subissent souvent une perte importante de confiance et des préoccupations diverses. Cela renforcé par une perte d’autonomie, ces personnes tombent dans l’anxiété sinon la dépression, et nous savons justement que le CBD aurait un effet très positif sur cela en agissant sur la neurogenèse des cellules de l’hippocampe, responsables de l’humeur (voir article).

Le CBD contre Alzheimer : le sommeil

Un autre de nos articles nous éclaire aussi sur le rôle du CBD dans notre sommeil en limitant la somnolence diurne et en favorisant l’endormissement : 40 à 70% des malades sont touchés par des problèmes de sommeil, élément structurel du développement d’Alzheimer. Au sein de plusieurs EHPAD en Suisse, c’est même le cannabis thérapeutique qui est utilisé pour des patients afin de lutter contre la maladie : une expérience qui porte ses fruits (voir vidéo) ! Enfin, les patients atteints sont pour beaucoup dans l’incapacité d’exprimer leurs douleurs chroniques ou neuropathiques liées à la maladie (impossibilité de verbaliser ou de s’exprimer par mimiques sur la douleur), le CBD pourrait ici inhiber les récepteurs transmettant le message nerveux et ainsi atténuer la sensation de douleur.

L’utilisation du CBD contre Alzheimer

Quels produits au CBD sont à privilégier ?

Le cannabidiol (CBD) peut se consommer de différentes façons, sur le site The Green Side, nous proposons de l’huile sublinguale, des fleurs, des infusions, des bonbons, des capsules ou encore des cosmétiques. Face à l’Alzheimer, il est assez fréquent de voir des patients utiliser des huiles à spectre complet (full spectrum) et dans une moindre mesure des huiles à spectre large : facile à administrer (sous la langue), c’est un moyen rapide de ressentir les effets du cannabidiol (quelques dizaines de minutes). D’autres malades d’Alzheimer utilisent des capsules de CBD car elles ont un dosage précis, sont faciles à ingérer et discrètes. Avant les prises de CBD, il est conseillé d’acheter des produits de qualité et d’en parler à votre médecin.

Quelle posologie ? Quelles doses de CBD pour lutter contre l’Alzheimer ?

La posologie dépendra de votre corpulence, de votre réactivité au CBD et de l'intensité de vos maux. Nous vous conseillons donc de commencer par de moyennes doses et d’augmenter doucement selon votre ressenti, de préférence en prenant de l’huile de chanvre puissante pour pouvoir augmenter les doses facilement si vous le souhaitez. Sur notre boutique en ligne, nous conseillons pour la maladie de commencer par prendre l’équivalent d’1mg pour 1kg de votre poids chaque jour, en deux ou trois prises. A noter : les huiles ont une concentration qui peut varier de 5% à 40% soit de 500mg/10ml à 4000mg/10ml. Le flacon de 10ml contenant approximativement 200 gouttes, vous pouvez donc savoir que pour une huile de 20%, il y a 10mg/goutte.

Le développement de la maladie d’Alzheimer chez les patients : causes, symptômes et traitements

Quelles sont les causes de la maladie d’Azheimer ?

Mais pourquoi cette maladie apparaît chez certains patients et pas chez d’autres ? La médecine n’a pas encore une réponse complète à la question. Pour autant, la science est aujourd’hui capable de cibler plusieurs types de risques qui favoriseraient le développement d’Alzheimer. La première observation relève l'impact de l’âge : cette pathologie étant présente chez 20% des personnes de 80 ans à 85 ans et plus de 40% chez les plus de 90 ans. D’autres facteurs de risques sont ciblés : la santé mentale, le stress et l’anxiété, l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, la consommation de tabac et d’alcool, la prise de certains médicaments anxiolytiques, les traumatismes crâniens mais aussi l’isolement social. Certaines personnes ont une prédisposition génétique, par exemple, 33% des personnes ayant le gêne ApoE développent la maladie vers l’âge de 75 ans. Notons tout de même que l’hérédité semble être un facteur peu significatif, il ne représente que 5% des malades.

Quels sont les symptômes et les différents stades de développement de la maladie d’Alzheimer ?

Les symptômes de la maladie sont divers et s’aggravent au fur et à mesure des années. La progression des lésions provoque notamment : des troubles du langage, d’humeur et de comportement, des troubles de mémoire, des discours répétitifs, un jugement altéré et des prises de décisions difficiles, des confusions temporelles et spatiales, une incapacité à finaliser des tâches, une difficulté de compréhension des images etc. Ces manifestations de l’Alzheimer sont de plus en plus intenses et peuvent être classées en degrés d’évolution, nous considérons ici trois stades de développement de la maladie :

• Le stade primaire (déclin cognitif léger) pouvant durer de 2 à 5 années, correspondant à l’apparition de troubles de la mémoire et notamment de difficultés à se souvenir d’événements récents, à se concentrer, à accomplir des tâches complexes (gérer ses finances etc). La personne manque de réactivité et peut s’isoler socialement.
• Le stade secondaire (déclin modéré) qui peut durer plusieurs années, marque la fin de l’indépendance du patient : désorientation spatiale, difficulté à raisonner et à parler, troubles du mouvement, difficulté à reconnaître ses proches, changements de personnalités (paranoïa, hallucinations, anxiété). Des facteurs aggravants peuvent apparaître : diabète, dépression, hypertension etc.
• Le stade sévère (déclin grave) est caractérisé par la dépendance totale du patient et son incapacité à communiquer et à pouvoir marcher. Ce stade mène malheureusement au décès, étant souvent dû à des complications externes : infections urinaires, cutanées, respiratoires, AVC, dénutrition.

Comment procède-t-on aux diagnostics de la maladie ? Y a-t-il des traitements ?

Les diagnostics de la maladie d’Alzheimer s’effectuent aujourd’hui à travers des examens cliniques et des tests paracliniques. Ainsi, le patient suit plusieurs tests de mémoires et neuropsychologiques couplés à des IRM. Il est possible qu’il y ait aussi une analyse du liquide Céphalo Rachidien pour mesurer la quantité de protéines TAU et amyloïdes. La médecine n’a aujourd’hui trouvé aucun traitement médicamenteux capable de rémission chez les patients atteints d’Alzheimer. Certains médicaments peuvent tout de même être conseillés par certains médecins mais ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale depuis août 2018 car les effets sont jugés comme trop marginaux.

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